A la cour du Roi ...

Été an 2026
Rp à la demande de Joy.
Priorité de réponse à Joy, puis libre aux membres de la meute.

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« Hm, hm! D'accord, tu as réussi à me faire rire. »
Magnanime, le bon Roi de la Plaine s'avoua vaincu. Voila, bien cinq minutes qu'il gloussait comme un louveteau aux blagues puériles mais pourtant si mignonne de sa dulcinée. Au sein du cercle des courtisans, les loups accolés les uns aux autres s'offraient une toilette mutuelle. Dépoussiérant leur pelage à l'aide de quelques coups de langues ou s’encanaillant gentillement par des mouvements de tête ou de museaux.

Au centre, Varrento réprima affectueusement ses dames d'un regard avant de se recentrer sur sa favorite. Celle-ci trébuchait maladroitement en arrière après qu'elle ait saisit l'encolure du Roi entre ses pattes avant. C'était avec un petit coup de tete habile qu'il l'avait fait tomber en arrière, les autres fers en l'air.
Et voila qu'elle imitait la tortue!

« Hm.. Une nouvelle figure ? »
La jeune femelle. Lydia. Ne semblait pas amuser.

« Arrêtez ! C'est pas drôoole! J'suis vraiment coincé! » Elle gigotait sur le dos, agitant les pattes dans le vent comme une dératé. Le Roi s'en amusa. Faussement désolé pour elle.

« Attends, je vais t'aider... » S'avançant un peu vers elle, le Roi s'allongea de tout son poids sur elle. Elle émit un " OUF! " , le souffle momentanément coupé.

« Vous êtes louuuuurd... » Il eut un sourire en coin, appréciant d’être allonger sur son ventre à la respiration constamment irrégulière. Alors qu'elle posait ses pattes avant, encore libre, sur son poitrail beige. Elle gonfla les joues, boudeuse.
Derrière eux, les autres femelles les rejoignirent. S'allongeant près des deux flancs du Roi, et osant poser leurs têtes dessus.

Été an 2026

- ... Approche encore un peu ...

Tapis dans l'ombre des fourrées, Joy ne lachait pas des yeux sa proie, un énorme lièvre. Tel un félin, elle avancait dans son dos à pas feutré, ses pattes touchaient le sol avec tellement de délicatesse qu'il était impossible pour le rongeur de l'entendre. Sentant le bon moment arriver, la louve se jeta sur la masse brune qui broutait sans crainte l'herbe. Sa puissante machoir s'ouvrit avant de se rabattre sur le cou fragile, lui brisant la nuque. Rapide. Propre. Et sans douleur.

Voilà un moment que la louve voulait remercier son roi pour son hospitalité, et pour la confiance qu'il avait placé en elle en l'accueillant au sein de son clan et en la nommant chasseuse. Elle adorait son grade et servir à sa meute était une très grande fierté pour elle. La belle avait prouvé que son pelage blanc ne lui portait pas défaut aux beaux jours : sa technique de chasse était si perfectionné que rien ne lui échappait.

Joy attrapa le lièvre avec une grande douceur, de manière à ne pas abimer son trophé puis sans attendre, s'élança à la grande butte. Chez elle, au sein de sa meute, c'était sur un promontoir comme celui-ci qu'était sa place. C'était une princesse, et en temps que première née, une futur reine. Son coeur se serra en pensant à sa soeur.
Etait-elle devenue souverraine à l'heure d'aujourd'hui ? Sa meute allait-elle bien ? Elle se demanda pendant un instant si elle reverrait un jour sa famille. Si elle retrouverais la voix douce de sa mère, la jovialité de sa soeur.
C'est la vue de son nouveau roi qui la ramena à la réalité. Ce dernier était allongé de tout son long sur sa compagne, ses courtisanes à ses côtés. La reine était une très belle louve à la chevelure rousse qui semblait avoir vu d'un très mauvais oeil la venue Joy. Se sentait-elle menacée ?
D'un pas élégant et léger, la louve blanche s'avanca à hauteur respectable de Varrento, la tête haute, le lièvre dans la gueule avant de le poser au sol.

- Mon roi ... Murmura la femelle avec une légère révérance. Je vous apporte le plus beau lièvre que j'ai pu trouvé. Elle le transperça de son beau regard vert forêt. Pour vous remercier de m'avoir accueillit dans votre clan.

Sa longue queue épaisse (lol) remua doucement derrière elle de gauche à droite et elle lui lança son plus joli sourire.

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Varrento dégonfla ses joues alors qu'il soufflait sur les mèches et les poils rebelles de Lydia. Celle-ci salua radieusement sa collègue, à l'instar du Roi qui grogna d’être coupé dans sa séance de papouilles. Il orienta ses yeux vairons vers elle, sans pour autant quitter le ventre de sa favorite.
« Hm ? »
« Mon roi ... » Il soupira. « Je vous apporte le plus beau lièvre que j'ai pu trouvé. »
Ses oreilles se dressèrent soudainement.
« Pour vous remercier de m'avoir accueillit dans votre clan. » Il haussa paresseusement les arcades, semblant réellement étonné d'une telle offrande pour une raison aussi moyenne. Il leva le museau, puis se centra sur la louve blanche. En bas, Lydia se figea. Et son visage se crispant sous la jalousie naissante.
« Tu n'as pas à-...Humpf! » Il gloussa un peu, tassant sa tete sur ses épaules. « J'accepte avec joie, Joy. Je t'en remercie. » Après ses mots, il se souleva un peu du ventre de la noiraude qui, elle , gonflait les joues en détournant le regard.
« Hum, hum! Veux-tu te joindre à nous, Joy ? » Le roi se tourna vers sa favorite. « Après toutes ces pirouettes, la faim doit te tirailler, Princesse! Joy que voila, nous a apporté un vrai festin. »
« Je n'en veux pas! » Lydia s'était assise, le dos rond et les oreilles couchés vers l'arrière. « Et un lapin n'est pas vraiment ce que j'appelle un festin! Moi aussi j'peux l'faire! »

- Tu n'as pas à ..Humpf ! J'accepte avec joie, Joy. Je t'en remercie.

Le sourire de Joy s'agrandit, elle prit ses remerciements d'un léger signe de tête. Elle se faisait remarquer, c'était déjà cela. Mais ca ne plaisait vraisemblablement pas à la favorite du roi qui ne masqua pas son mécontentement.

- Hum, hum! Veux-tu te joindre à nous, Joy ? Il se tourna vers la rousse. Après toutes ces pirouettes, la faim doit te tirailler, Princesse! Joy que voila, nous a apporté un vrai festin.

Joy n'eu pas le temps de répondre.

- Je n'en veux pas! Et un lapin n'est pas vraiment ce que j'appelle un festin! Moi aussi j'peux l'faire!

Les sourcils de la louve blanche se froncèrent, véxée. C'était ainsi qu'elle la remerciait pour son offrande alors qu'elle avait passé son après-midi à glousser et à se prélasser auprès du roi ? Une idée germa dans son esprit.

- Oh. Ne mettez pas en doute mes talents de chasse, Madame. Une biche vous conviendrait pour votre diner de ce soir ? C'est une mince affaire pour moi. Ses yeux se plongèrent dans ceux de son souverain. Mon Roi ? Puis-je vous proposer une chasse à mes côtés ? Ensemble, nous pourrions même ramener un magnifique cerf à votre dame. Elle tourna rapidement les yeux vers Lydia, une lueur de défi dans le regard. Son sourire s'étira de nouveau en direction du roi. Ce serait un honneur.

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« Oh. Venimeuse à ce que je vois... » ricana-t-il, suivit des autres courtisans qui s'amusaient des mimiques enfantines de la nouvelle - presque - reine. Varrento s'était lui aussi posé sur son arrière-train, le lièvre à ses pattes. Les femelles sur ses flancs se retirèrent, reniflant un peu Joy puis la proie. Avant d’être réprimandé par Piers et Dewdrop d'un regard sévère.
« Oh. Ne mettez pas en doute mes talents de chasse, Madame. Une biche vous conviendrait pour votre diner de ce soir ? C'est une mince affaire pour moi. »
« Pfft! J'peux l'faire aussi! » cracha-t-elle, faisant voler ses bouclettes.
« HAHA! Mais je n'en doute pas, pas du tout...! » Un peu quand même.
« Mon Roi ? Puis-je vous proposer une chasse à mes côtés ? Ensemble, nous pourrions même ramener un magnifique cerf à votre dame. » Varrento plissa les yeux, peu intéressé par une escapade. Il s'affala de nouveau, sur la proie cette fois, pour faire explicitement passer le message. Lydia bondit, s'attelant au cou du Roi qui allait croquer dans la chair de l'animal mort.
« Laisse moi manger, chippie! »
« Dis lui de partir alors! » Il fit la sourde oreille, arrachant une patte du lièvre qu'il engloutit d'un trait. La femelle noire tenta d'attraper un bout, il la repoussa d'un coup d'épaule.
« HEY! »

Joy baissa les oreilles, perplexe et déçue. Elle s’apprêtait à partir mais le miaulement de Lydia l’en empêcha : le roi avait ignoré sa préférée. Un vague sourire peinturlura la bouille de Joy, c’était un peu trop beau pour laisser échapper une occasion pareille de la faire bouillir.

- Ce lièvre est-il à votre goût ? La louve provoqua discrètement Lydia du regard.

Elle s’approcha prudemment du roi de sa démarche féline et élégante et battit tout doucement des cils en s’assaillant à côté de lui, courbant toutefois l’échine pour montrer sa soumission. Elle désigna le lapin du museau.

- Puis-je, mon roi ? demanda-t-elle de sa voix profonde et mélodieuse.

Assise à ses côtés, leur pelage se touchait à peine mais elle pouvait entendre gronder sa respiration puissante.